Éditions Beya

Stéphane Feye

Petit conseil alchimique

Comme tous les chercheurs le savent, nos bibliothèques publiques et privées fourmillent de traités alchymiques attendant patiemment qu’on les tire de l’oubli.
Peut-être nous saura-t-on gré de présenter ici une traduction de la deuxième page d’un énorme livre qui en contient 781. Il a été édité en latin à Gênes en 1678. Nous en possédons une copie provenant de la bibliothèque de Grenoble.
La première édition, moins volumineuse et devenue très rare, semble-t-il, aurait paru dans la même ville quatre ans plus tôt.
L’auteur qui signe de l’anagramme IANUS GOBRAT SAPIENS MANET (Jean Gobrat demeure sage), serait, au dire de l’éditeur lui-même (p. 355 de la deuxième partie), un certain Johannes Baptista Marengus, érudit Gênois.
Dans sa préface « aux ingénieux qui s’occupent de chymie », il met en garde, non sans humour, contre l’avarice et les avares.


Frontispice et première page de l'ouvrage de Johannes Baptista Marengus, publié à Gênes en 1678: PALLADIS CHYMICAE ARCANA DETECTA.