Tous ceux qui ont enseigné la science sacrée au cours des temps ont fait usage du langage symbolique pour signifier une réalité cachée aux sens charnels de l’homme.
 
Le premier grand travail dans la quête de la vérité perdue consiste à découvrir ce à quoi se rapportent ces symboles et ces images.
 
Le symbolisme, s’adresse à l’intuition de la foi, et non aux spéculations de la raison, puisqu’il contient une réalité que seul peut connaître celui qui l’a expérimentée. C’est pourquoi, tant que le symbole est objet de foi, l’homme ne peut expliquer un symbole que par un autre, courant ainsi le risque, s’il ne pousse sa recherche plus loin, d’oublier que les symboles n’existent que pour nous rappeler les mystères de la science divine.
 
Lorsqu’on parle de symboles, il faut tout d’abord comprendre ce dont il s’agit, et pour cela il convient de recourir au sens étymologique du mot : symbole signifie « signe de reconnaissance », c’est le sens exact du mot grec σύμβολον, du verbe συμβάλλω, « joindre », « réunir » ; συμβολή signifie « ajustement ». (Le Livre d’Adam, L'Étude des Symboles, Beya n° 9)